lundi 14 mai 2012

Chronologie des commerces du boulevard Saint-Laurent

Chronologie des Nuits de la Main:
https://docs.google.com/spreadsheet/pub?key=0AnsH41xIGs6xdEh6VjNuUTFJblFCUFZndWU1bkRuMXc&output=html https://docs.google.com/spreadsheet/pub?key=0AnsH41xIGs6xdE4zWE16Wk1nNkJEbDhxSEQ0SDZydEE&output=html

Chronologie des photos des archives de Montréal

Test 1

mercredi 9 mai 2012

Patrimoine pédagogique avec Many Eyes

Première visualisation avec Many Eyes.


De l’imprimé aux données ouvertes


Avec ma formation en lettres, je suis venu lentement à l’univers des données par l’établissement d’un index des noms propres dans les œuvres de l’écrivain Jacques Ferron : 12 000 noms, 1 200 textes. J’ai donc entré les 42 000 occurrences, une à la fois, sur mon premier ordi à écran monochrome (sans souris!) et le logiciel DBASE III+. C’était jusque-là un index ordinaire.


Quand j’ai classé les noms dans 20 catégories et que je les ai liées aux données bibliographiques (date, éditeur, collection), j’ai réalisé que je venais de construire une base de données. Au fil des ans avec des amis, j’ai ajouté des données sur : la correspondance, la critique, les manuscrits, la bibliothèque de Ferron, puis des liens internet, etc. J’ai dû numériser des livres, transférer une bibliographie dans une base de données (je vous passe les détails!), créer des relations entre les différents sous-ensembles de données. Voilà 2-3 ans, j’ai appris que je faisais depuis 15 ans de l’extraction d’entitées nommées! Ça donne le module de "Recherche globale" de l’HyperFerron que vous pouvez consulter ici (l’interface de recherche est bien vieilli).

Le passage des informations imprimées à la base de données numérique m’a permis de consulter autrement l’œuvre de Ferron, de me poser de nouvelles questions, de découvrir de nombreux aspects dont je ne pouvais même pas soupçonner l’existence. Pour moi, les données ouvertes, c’est d’abord ça : la séparation des données de leur support fixe sur papier. Tout devient malléable, ouvert aux échanges, aux tris multiples, à des modes de diffusion et de visualisations variées. Je suis donc venu aux données ouvertes par la pratique.
Peu à peu, j’ai essayé d’utiliser des outils et des plateformes en ligne pour mieux exploiter mes données.

1) 2 000 noms de lieux mentionnés par Ferron : a) enregistrer le fichier de données en csv, b) géocoder (ajouter longitude et latitude); 3) importer dans Google Doc; 4) utiliser le plug-in conçu pour les géolocaliser sur une carte! Avec 1 600 noms, le résultat est un peu long à s’afficher, mais ça marche :

2) places de spectacles du boulevard Saint-Laurent : a) numérisation du répertoire A.-G. Bourasse et J.-M. Larrue b) ocr, Word, base de données, ajout de catégorie c) fichier csv, géocodage, importation dans GoogleFusion Tables
d) plug-in pour créer des fichiers kzm pour l’afficher dans Google Earth.

La transformation des informations imprimées en données numériques transforment complètement la vision et la compréhension que l’on pouvait avoir de ce répertoire. On apprécie encore mieux le travail minutieux des deux historiens.

Pour continuer ce projet? Ajouter aux lieux de spectacles des informations sur les artistes, des photos, des extraits sonores, visuels, des extraits de la presse, de la radio, de la littérature, les commentaires des historiens, et laisser les gens ajouter leur propres souvenirs et documents qu’ils ont sur la Main de Montréal.